vendredi 6 mai 2011


  



   Lumière de Dieu      

                   
                 TUNIS 2008

                 
                                    Faïrouz Boudali
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Tous les versets évoqués dans ce livre sont la traduction de Muhammad Hamidullah  , sauf les versets ou les mots portant des * qui sont la traduction de l’auteur.

                                          

             
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52 - Quand il (Abraham) dit à son père et à son peuple : « Que sont ces statues auxquelles* vous vous êtes attachés ? »
53 - Ils dirent : « Nous avons trouvé nos ancêtres en train* de les adorer. »

Voici deux versets de la sourate (21), où l'idolâtrie symbolise une pratique inadaptée et des  sens figés , au lieu de considérer les sens vivants de Dieu . 

                                                                                            


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                                              Qui façonne (Al-Musawwir)


A la sourate "Les détaillés " , la connaissance qui est symbolisée par les sens de Dieu, est évoquée par le stimulus , car elle est le fruit de la traduction des stimulations et de la perception de l'environnement .  En effet, les versets (11) et (12) , qui en apparence évoquent la création des cieux, en réalité se réfèrent à  plusieurs niveaux de compréhension, comme impliqué par l’expression : " Il les décréta 7 cieux, et révéla à chaque ciel son affaire" . Alors que l’expression suivante : "Et Nous avons décoré le ciel le plus proche de lampes et d’une garde" symbolise le niveau de compréhension ou de connaissances le plus accessible à une société ou génération donnée . 
Quant à  la répétition du mot arabe "homme" , il évoque l’œil humain qui capte la lumière  ,et le mot "rideau" ou "hijab" qui symbolise l’iris de l’œil responsable du contrôle de la quantité de lumière incidente dans l’œil, puisque la lumière symbolise le savoir .    
Ceci explique l’évocation de la perception du milieu aux versets (9) et (10), puisque  l'évocation de la création de " la terre en deux jours " ici , se réfère à deux étapes , à savoir sa formation réelle dans l'espace , et sa perception par l'oeil  et le cerveau humain  ; d'où  la répétition de l’expression "leur ouïe et leurs yeux et leur peau témoigneront de ce qu’ils oeuvraient" aux versets (20)(21)(22), le mot "témoigner" étant répété plusieurs fois , pour symboliser la transmission des stimulations ; alors que la traduction de la stimulation du milieu est évoquée à travers la répétition du mot décorer (12)(25) et le mot "foudre" répété 3 fois aux versets (13)(17), puisque la foudre symbolise le potentiel d’action de la conversion du stimulus en perception .
Autrement dit , "le Livre", ou les sens  de Dieu symbolisent  la connaissance qui est évoquée ici par "7 cieux" ou plusieurs  niveaux de perception , car ces sens nous sont transmis en plusieurs niveaux de compréhension calquées sur l'évolution des différentes générations à travers le temps .
Comme les connaissances sont le fruit du décodage du stimulus de l'environnement qui a été créé en premier, tous les signes , symboles et histoires des différents  prophètes sont  l'environnement , ou le stimulus qui a été créé dans une première étape, pour être décodé par la suite et donner les sens profonds de Dieu ; d’où le verset (53) :"Nous leur ferons voir Nos signes à tous les horizons, tout comme dans leur propre personne"; ce qui signifie que nous avons ici une langue symbolique , et explique l'évocation de la langue au verset (44), puisqu'elle est une connaissance issue de son environnement: "Si Nous en avions fait une langue non arabe ,ils auraient certes dit : "Pourquoi ses versets n’ont-ils pas été  détaillés  ?Quoi ?Du non arabe pour un arabe ?" , ainsi que le verset (3) : "Livre dont les versets ont été détaillés en une Lecture arabe pour gens qui comprennent"; verset où le mot arabe "signe" signifie  à la fois "verset" et "signe" .
En effet , si une langue est un système de signes verbaux ou graphiques propres à une communauté, le Livre est un mot qui veut dire "écriture" et signifie que le message a été écrit ,non seulement par un système de signes graphiques traditionnels comme toutes les langues, mais par différents symboles , images et paraboles ; donc une langue symbolique qui permet de transmettre les sens profonds  de Dieu , à travers le temps et les différentes générations aux différentes compréhensions .       
 Autrement dit , le message a été écrit dans une langue universelle révélée par le Coran ; une langue qui s’adresse, non pas à une communauté précise, mais à l’humanité entière  ; car elle a été conçue de telle sorte qu’elle transmette de nouveaux sens et de nouvelles compréhensions adaptées aux capacités des différentes générations ; comme impliqué par l'évocation des réflexes photomoteurs aux versets (48)(49)(50), ainsi que le choix du mot "hijab", symbole de l'iris qui filtre la lumière , car cette langue symbolique , ou ce code permet de cacher ce qui nous dépasse , et de ne le révéler qu’en temps voulu, lorsque nos capacités  ont suffisamment évolué, grâce à de nouvelles acquisitions.
Au verset (36), Dieu nous demande de prendre en considération l'information générée par le stimulus et non le stimulus lui-même, donc le sens des signes et non les signes eux-mêmes : "Et sont de Ses signes la nuit et le jour et le soleil et la lune : ne vous prosternez ni devant le soleil ni devant la lune, mais prosternez-vous devant Dieu qui les a créés, si c’est Lui que vous voulez adorer ." ,ce qui est également symbolisé par l’histoire des peuples Aad et Thamoud (13 ).
 En effet, le peuple de Aad étaient des adorateurs de statues, symboles d’idées désuètes et figées ;alors que le peuple Thamoud demande à leur prophète un signe de Dieu. Le prophète Salih invoque donc Dieu qui fait sortir de la terre une chamelle  vivante ,comme preuve de son existence, mais les Thamoud finissent par la détruire en lui coupant les jarrets ; ce qui signifie que la terre qui a enfanté la chamelle se réfère aux signes de Dieu  qui génèrent des sens vivants, et la destruction de la chamelle par les Thamoud symbolise l’inhibition de nouvelles idées et  compréhensions car on continue à prendre le stimulus pour la connaissance, et les signes pour les sens de Dieu ;destruction qui symbolise aussi l'attitude de rejet que certains ont vis-à-vis des nouvelles idées et connaissances , et le maintient de leur société dans l'ignorance qui est une forme de mécréance , puisque c'est Dieu qui a créé pour nous , le stimulus porteur de nouveaux sens .  
 Il faut donc déchiffrer ce code, ou cette langue universelle destinée à l’humanité ; car s’il existe un code unique pour différentes stimulations nerveuses, les mêmes mots et versets du Coran sont détaillées par Dieu de telle sorte qu’ils transmettent différentes lectures adaptées aux différentes époques . Nous devons donc avoir une nouvelle lecture du Coran, pour avoir une réelle compréhension du message ; un message qui symbolise la connaissance par les sens de Dieu , car elle est sacrée , et son acquisition est obligatoire .

            

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                        Le Savant (al-Alîm)


A la sourate "L’homme ",le choix de ce mot n’est pas un hasard puisque le terme "homme " en arabe a pour deuxième sens "œil ", car tout comme la vue est un réflexe ,l'homme est doté de capacités innées pour apprendre depuis le départ ; comme impliqué par le premier verset de la sourate qui commence par une question, ou une demande d'information .

 Ceci explique l'évocation des milieux transparents de l'oeil à travers  le  mot arabe "mizej " répété aux versets (5) et (17), et traduit par "mélange " , mais qui se réfère à l'humeur aqueuse , et l’expression du verset(2) " Oui c’est Nous qui créons l’homme d’une goutte de mélange " .
D’autre part ,la notion de liquide est évoquée plusieurs fois à travers des mots tels que "abreuver " (5) (6) (17)(21), ou "jaillir" (6) et "circuler "(15)(19) ; car le liquide symbolisé ici est l’humeur aqueuse et vitrée de l’œil humain ; ainsi que la répétition de ce mot "œil " implique aux versets (6) et (18), et la répétition du mot voir aux verset (11)(13)(19)(20)(20).Aux versets (15) et(16) , le mot "cristalline" suggère brillance et transparence des milieux transparents de l’œil ; alors que "le récipient d’argent "(15) et la répétition du mot "argent " (16) suggère blancheur et pureté .
Quant à la répétition du mot "coupe " aux versets (5)(15)(17) , elle symbolise la vision photopique, ou les cônes , cellules de la rétine qui sont en forme de cône, et qui ne voient qu’en lumière du jour, mais qui sont capables de saisir les nuances des différentes  couleurs , et de distinguer les détails donnant l’acuité visuelle  ; ce qui explique la répétition du mot "jour " aux verset (7)(10)(27), et l’évocation du soleil au verset(13), puisque les cônes ont une haute performance , mais nécessitent un apport lumineux plus considérable que les bâtonnets qui peuvent voir à très faibles luminosités .
L'homme est donc symbolisé par l'oeil qui capte la lumière et ses différentes couleurs et les transforme en signaux électriques vers le nerf optique et le cerveau, car , de par sa nature l'homme est capable de caper le stimulus du milieu ,  de l'intégrer et le transformer en informations et connaissances ; connaissances symboliquement représentées ici par le paradis ; comme impliqué par l’expression du verset (7) " ceux qui accomplissent le vœu pieux et redoutent un Jour dont le mal plane " et le verset (11) "Dieu ,donc, les protégera du mal de ce jour-là, et les rencontrera dans le verdoiement  et la joie " , ainsi que  l’évocation d’arômes tel que le "gingembre " (17) responsable du goût, et les versets(13)et(14) qui évoquent le paradis .
Autrement dit, la description détaillée du paradis ici est très mal comprise ; comme l’image des "garçons éternellement jeunes " au verset (19) , car le mot arabe traduit par "garçons "signifie  "création " ou "naissances" et se réfère aux nouvelles idées qui sont un trésor ; ainsi que la deuxième partie du verset suggère: "Quand tu les verras, tu les compteras pour "perles éparses ". 
Le paradis est donc le savoir , et la répétition du mot "chemin " (3)(22) (29)  , et le mot "salsabil" (18) arabe qui comprend à la fois "chemin" et "demande" , suggère que la quête du paradis passe par la quête  du savoir, et des connaissances qui nous améliorent et nous font évoluer .


        

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                                      Dieu de lumière  (an Nûr)

La sourate "La lumière" évoque la vue  et le processus de la conscience qui implique un itinéraire précis de la  lumière , de la focalisation, à la réfraction et l’accommodation et au traitement cortical, pour aboutir à une image fidèle de la réalité .
 C'est ainsi  qu'aux versets(2) et (4), "les coups de lanières" qui sont au nombre de 100 puis 80 symbolisent la focalisation qui consiste à concentrer des rayons provenant du monde externe à la rétine de l’œil, puisque la lumière dont l’aspect ondulatoire rappelle les coups de lanière , permet de fournir une image rétinienne , donc inversée et non fidèle à la réalité ; d’où la répétition des mots "calomnie" , "mensonge" et "turpitude" lors des témoignages , car le mot arabe qui a donné "témoignage" est dérivé du mot "vision" ; ce qui explique la répétition de ce mot et le choix de "4 témoins", dont la traduction littérale est "4 vues, "aux versets(4)(6) (8)(13), le chiffre 4 se référant aux nerfs optiques, ou voies nerveuses responsables de la transmission de l'information sensorielle, comme impliqué par le mot "langues" aux versets (15)(24) .
Au verset (31), la première partie évoque les différentes modifications oculaires adaptatives qui vont permettre la formation d’images nettes sur la rétine pour des distances différentes de vision . La première expression "Et dis aux croyantes qu’elles baissent leur regard" symbolise la réfraction que la lumière subit dans l’œil, puisque le mot arabe qui a été traduit par "baisser" signifie "diminuer" . L’expression suivante qui a été traduite par "qu’elles gardent leur chasteté" est une fausse traduction et une mauvaise interprétation, car le mot arabe "Farajon" qui a souvent été pris et traduit par "sexe" signifie une ouverture ou un espace creux entre deux surfaces et se réfère ici à l’ouverture variable de la pupille et à la contraction ou la dilatation de l’iris suivant l’intensité de la lumière incidente ; mouvement protecteur , spécialement lorsque la lumière est intense , comme impliqué par "garder" ou "protéger"  ; d’autant plus que ce mouvement assure la pénétration de la lumière seulement par cet orifice , comme dans une chambre noire . La troisième expression , "et qu’elles ne montrent de leurs parures que ce qui en paraît" , évoque la transmission uniquement  des détails déposés sur la rétine aux différentes cellules spécialisées du cerveau, comme impliqué par l'évocation des différentes parentés; alors que L’expression suivante "et qu’elles rabattent leur voile sur leur poitrine" se réfère à l’accommodation par la déformation du cristallin dans le sens d’un accroissement du pouvoir de réfraction ; ce qui permet la variation de sa convergence , obtenue grâce aux muscles ciliaires, à la limite de l’iris et de la choroïde .
Néanmoins, ce qui rend possible la formation de cette image, ce sont les milieux transparents de l’œil qui jouent le rôle de lentille convergente . Ils sont décrits ici au verset (40), où la répétition du  mot ‘’ténèbres’’ évoque le fait que la perception se fait au cerveau, et l’œil  seul ne voit pas, car il se comporte comme une chambre noire :
 « Ou comme des ténèbres sur une eau profonde qu’une vague recouvre, et au-dessus une vague et des nuages par-dessus, ténèbres les unes sur les autres, quand il sort sa main à peine s’il la voit. Et celui à qui Dieu n’assigne pas de lumière, pour lui, alors, pas de lumière du tout (40) ».
Quant à la répétition des mots arabes qui ont donné "fornicateur" et "fornicatrice", "zênia", ils se réfèrent à l’image que ‘’les coups de lanière’’, ou les ondes lumineuses ont déposée sur la rétine, puisqu’elle est une image inversée ; d’où le choix du mot arabe qui a donné "parure" "zîna", qui est formé par les mêmes lettres et n’a qu’une légère variation ; car ce mot évoque le réajustement de cette image au cerveau, et les détails de ses représentations sensorielles , comme les formes , les couleurs, la texture , les mouvements …
Au verset (35), c’est justement le réajustement de l’image rétinienne qui est évoqué :
« Dieu la lumière des cieux et de la terre est comme Sa lumière; Tel une niche où se trouve une lampe, la lampe dans un verre, le verre, comme un astre de grand éclat ; elle tient sa lumière d’un arbre béni, l’olivier, -ni d’est, ni d’ouest- dont l’huile éclaire, ou peu s’en faut, sans même que le feu y touche –Lumière sur lumière. Dieu guide vers Sa lumière qui Il veut ; et Dieu frappe des exemples pour les gens, tandis que Dieu se connaît à tout (35) ».
Il y a  donc  dans cette description une symétrie, puisque les mots "Dieu et lumière" sont répétés à la fin de la phrase, comme s’il y avait un miroir qui renvoie la même image.
Néanmoins aucune traduction ne peut rapporter l’intégralité de la variation faite par cette description, car la version originale décrit non seulement une symétrie mais l’image qui est réfléchie de "Dieu et lumière" est une image plus petite et inversée ,puisqu'à la deuxième partie ,le mot "dieu" est remplacé par un pronom , pour donner ainsi une image inversée et réduite, comme celle que l'on a dans l'oeil .
L’expression suivante dans le verset est "comme une niche où se trouve une lampe, la lampe dans un verre" ; or l’œil se compose de plusieurs membranes , mais celle qui intervient directement et qui est essentielle dans le mécanisme de la vue est la rétine qui est au fond de l'oeil et qui reçoit la lumière ; d'où sa 
comparaison à une niche ; alors que le mot "lampe" se réfère au reflet de la lumière dans l'oeil , et le mot "verre" symbolise les milieux transparents de l’œil, car la cornée, le cristallin, l’humeur aqueuse et l’humeur vitrée,  occupent la plus grande partie de cet organe.
D’autre part, l’expression suivante du verset "le verre comme un astre de grand éclat " est une allusion à la forme sphérique de l’œil et présente une autre analogie avec cet organe, car l’œil est souvent comparé à "une perle de grand éclat".
Quant à l’expression qui suit : "elle tient sa lumière d’un arbre béni , l’olivier, ni d’est, ni d’ouest," elle évoque l’origine du mouvement de l’œil qui se trouve dans le cervelet, composé essentiellement des cellules de Purkinje ; cellules en forme ovoïde avec deux dendrites , et dont l’ensemble constitue l’arbre dendritique de la cellule en forme d’olivier. En outre ces cellules sont bipolaires et les messages parviennent au cervelet par deux systèmes de fibres qui trouvent leur origine dans l’olive bulbaire. Est-ce le sens de "ni d’est ni d’ouest", "ni d’un coté ni d’un autre mais au milieu", comme la partie centrale du cervelet, le vermis cérébelleux qui contrôle les mouvements des yeux ? Ou "ni d’est ni d’ouest" est seulement là pour schématiser le rôle de contrôle de mouvements et de changements de direction de ces cellules ?
La partie suivante de ce verset est claire : "dont l’huile éclaire, ou peu s’en faut, sans même que le feu y touche – lumière sur lumière" :Comment cette huile éclaire-t-elle  sans feu, sinon que par  la pensée et la réflexion qui ne se fait pas par tout le monde ? 

Autrement dit, la vue qui corrige l'aberration de l'image de l'oeil et la réajuste dans le cerveau grâce au  traitement cortical , symbolise la compréhension et la prise de conscience qui corrigent toute déformation , grâce à la réflexion et à une analyse plus profonde du message et de la réalité , pour rectifier  nos mauvaises interprétations ; d'où l'évocation  des différentes parties du Coran par le  mot "sourates"  qui  signifie images .
En effet, cette première étape de la vue , l’image rétinienne qui est une image inversée , symbolise notre vision qui , à ce stade , est   de travers et   nécessite  une réflexion  pour réajuster "l’image"  au cerveau , comme impliqué par la répétition du mot "inverser" ou "bouleverser les regards" ; ce qui est essentiel pour corriger la déformation ,ou "l’image aberrante" ; déformation symboliquement représentée  par le choix des mots arabes qui ont donné "feu" (nar) et "lumière" (nour) qui ont la même origine étymologique, sont formés par les mêmes consonnes et n’ont qu’une  variation au milieu ; alors que leurs  sens sont totalement opposés , tout comme" les idées erronées" transmises , et les  sens  réels de Dieu  .
  Cette absence de la réflexion et  de la conscience est représentée ici par le sommeil  qui a été symboliquement représenté  par le mot "awra" traduit par "nudité" au verset (31) et trois fois au verset (58) , mais qui signifie la déficience de la vue , donc le manque de discernement et de clairvoyance ; car ce mot a été évoqué à trois moments précis de la journée , au verset (58) : avant l’office de l’aube , à midi et après l’office de la nuit ; car après l’office de la nuit et avant celle de l’aube , on est gagné par le sommeil de la nuit et l’ après midi , c’est la sieste ; ce qui est encore suggéré par le mot arabe traduit par "puberté " mais qui signifie aussi "rêve" aux versets (58)  (59) ; car pendant le sommeil, l’activité neuronale diminue, et le mot "awra" ne signifie pas "nudité" au sens propre mais au sens figuré ; ce mot suggère "l'inversion" ou la "déformation" et symbolise une vue déformée .Il se réfère donc à la nudité de l’esprit, lorsque la conscience est endormie et que la vision d’une nation entière est handicapée et engourdie par ses sens. 
 Au verset (61), 3 types d’handicaps sont évoqués avec une accumulation de liens de parentés qui va en s’éloignant, du plus proche au plus éloigné ; comme pour dire que la distance influence la "netteté de l’image" et que la nature intime de certains signes handicape  la compréhension adéquate de leur signification.
Les handicapés impliqués ici sont les handicapés de l’esprit qui ont interprété le processus de la conscience en histoires de sexe et de voile ; d’où le choix des sens et de la sexualité ici, autant d’éléments affectifs , personnels et sociaux qui empêchent de faire abstraction de ses sentiments et préjugés et d’avoir une vision objective de la croyance ; car seule cette clairvoyance nous permettrait de voir les mauvaises explications dictées par cet handicap ,et de restituer une image adéquate de la réalité et de la croyance .
Ces interprètes ont vu ce qu’ils ont voulu voir, comme suggéré par l’image du mirage au verset (39) ; "Que l’homme assoiffé prend pour de l’eau puis quand il vient il ne trouve rien" (39) ; car ce mot signifie "illusion" de la vue ou interprétation erronée d’une donnée sensorielle ;d'où le choix des cellules de Purkinje qui contrôlent la direction du regard, et qui se réfère à la volonté de ceux qui s’acharnent à ne regarder que dans certaines directions , ne voient que ce qu’ils ont envie de voir, et ferment les yeux sur d’autres aspects .
En effet, la sexualité qui a été évoquée plus de 6 fois et la répétition du choix des partenaires n’est qu’une allusion à la vision binoculaire, où les 2 yeux sont utilisés en même temps, puis la fusion des deux images perçues par les yeux en une seule dans le cerveau , pour prendre conscience des distances et du relief ; alors que le voile symbolise le cristallin qui a un rôle important dans les phénomènes d’accommodation , puisque l’augmentation de sa courbure permet de maintenir l’image sur la rétine quand un objet se rapproche; alors que le voile est une tenue d’une ancienne époque dictée par un principe important de l’islam, à savoir l’obligation d’être discret, de ne pas choquer pour pouvoir vivre en harmonie avec sa société. C’est cette facette - là de l’islam qu’il fallait transmettre et non ce que cette facette, ou ce principe a généré en termes de pratiques à une époque donnée. Car cette pratique – là ne peut être valable qu’à son époque et société, alors que le principe ou la règle de conduite qui l’a générée est éternelle et valable à toutes les époques et sociétés.
Or, si nous transmettons la pratique figée et désuète et non le principe qui a donné cette pratique, nous transmettons une image déformée de l’islam ; d’où l’expression du verset (21) "les pas du diable"  ; puisque le  mot arabe "chaitan" a le sens étymologique de "différent de la vérité" et représente donc une "fausse piste", ou une mauvaise compréhension de l'information .
En faite, lorsque Dieu nous demande "et qu’elles rabattent leur voile sur leur poitrine" (31) , il nous demande "d’accommoder" notre vision pour ne pas  avoir une vision floue , comme celle que l’on a à travers un voile, de ne pas s'arrêter à mi-chemin , et de poursuivre le traitement et l'analyse de l'information en général, et des sens de Dieu en particulier , seule alternative pour avoir une image juste de la réalité et de la croyance ; car il faut être bien aveugle pour croire que le Coran évoque la sexualité et non le traitement cortical  , le voile et non le cristallin ; puisque le seul voile intimé ici est le voile de la conscience que l’on doit déchirer pour voir les choses telles qu’elles sont et transmettre les vraies règles , valeurs et principes de l’islam et non les pratiques et usages qu’ils ont générés : seule la transmission des vraies facettes de la croyance permettrait de la percevoir comme une "lumière" et non un "feu" .



 
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                                 Dieu de paix  (as - Salâm)

La sourate "Abraham" débute par une série d'argumentation  qui se déroule entre les prophètes et leur peuple à chaque fois ; car ceux qui croient et ceux qui ne croient pas  représentent le signe (+) et le (-) de l'influx nerveux , ou  potentiel d’action au niveau du neurone ; ce qui explique pourquoi cette double attitude des peuples vis-à-vis  de leur prophète est identique chez tous les peuples, car, quelle que soit la stimulation appliquée à un récepteur, le récepteur la traduit  en énergie électrique. 
Autrement dit, le message nerveux est représenté ici par ces 2 contrastes pour représenter la réflexion et le raisonnement qui permet à l'homme de confronter le vrai et le faux ,le bon et le mauvais , et de faire la différence entre le bien et le mal ; d'où la répétition plusieurs fois de l'expression "que tu fasses sortir les gens des ténèbres à la lumière", la lumière étant le symbole de la compréhension  .
Ceci est également impliqué aux versets (24)(25)(26), où les mots  " parole excellente " et " parole mauvaise " qui sont opposés , représentent bien les charges positives et négatives du message nerveux :
"N’as- tu pas vu comment Dieu frappe en exemple la parole excellente ? Elle ressemble à un arbre excellent dont la racine est ferme, et la ramure, dans le ciel ; (24) ……(25). Et il en est d’une parole mauvaise comme d’une plante mauvaise déracinée de la surface de la terre : elle n’a point de stabilité (26)" ; la parole excellente se référant aux bonnes compréhensions  qui donnent des réactions adaptées  .
En effet, le mot "parole" évoque les vibrations de la voix , et symbolise un sens et un mouvement, donc un comportement adapté ; alors que le mot "arbre" qui est répété plusieurs fois ici , symbolise la cellule nerveuse du cerveau, le neurone ; car ce mot arabe suggère "dispute et interaction" , et représente bien l'excitabilité et la connectivité du neurone .
Quant à la deuxième raison du choix de  l'arbre  pour symboliser le neurone , il s'explique par le fait que l'arbre symbolise également la vie , et représente bien le message nerveux qui est responsable à la fois de toutes informations et connaissances  , ainsi que de toutes les fonctions vitales ; d'où le mot "récolte" dans l'expression du verset (25) "elle donne à tout instant sa récolte" , ainsi que la répétition plus de 10 fois du mot "terre"  pour symboliser le cerveau ;  alors que "la récolte" et la culture de la terre qui donne constamment de nouveaux "fruits" symbolise la compréhension  de nouveaux sens et des réactions adaptées .
En d'autres termes, Abraham symbolise la réflexion et le raisonnement , et l'arbre symbolise le neurone, car le bon sens et la raison donnent la vie ; d'où la destruction des statues par Abraham en symbole  de la réflexion qui détruit les idées figées , et donne des sens vivants et des comportements adaptés ; alors que  l'absence de réflexion risque de tout déformer ; comme impliqué par l'expression du verset (4) "ont remis leurs mains sur leur bouche" , la répétition du mot" stratagème " 4 fois au verset (46),ainsi que le mot "égarement" (3)(4)(18)(27)(30) et l’expression du verset(3)"empêchent du sentier de Dieu et cherchent à le faire tortueux" .
 Au verset (28), l'absence  de compréhension nous mène à notre perte :
 "Ne les as-tu pas vus, ceux échangent pour de la mécréance le bienfait de Dieu, et font en sorte que leur peuple s’installe dans la demeure de perdition" ; car au verset (49), les chaînes évoquent l'ignorance qui est brisée et  neutralisée par le raisonnement ; ce qui est impliqué par le bélier qu'Abraham tue ; Abraham qui a 2 fils en symbole des nouvelles idées adaptées et adaptatrices .
Ceci explique l'expression du verset (50) qui se réfère aux changements positifs : "au jour où la terre sera remplacée par une autre et les cieux aussi .." ; ainsi que le verset(37) , où la prière d'Abraham , pour sa descendance évoque l'épanouissement de la vie grâce à la compréhension et l'adaptation : " j’ai établi une partie de ma descendance dans une vallée qui , vraiment ,est tout autre qu’agricole ... nourris-les de fruits " .
 

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            Le Caché (al Bâtin )

La sourate "Les bestiaux" évoque les préceptes et la pratique de la croyance qui doivent être déterminés par la réflexion et la compréhension des sens de Dieu; ce qui est symbolisé par  la répétition de l’expression du verset (118) "Mangez donc de ce sur quoi le nom de Dieu a été mentionné" ; d’où la répétition des mots "étudier"(105) (156) , et le mot "science" (147) (119 ) (97) (91) (80) (71) (67) (37), pour évoquer les bienfaits du cerveau que sont les idées et les connaissances ; ainsi que la quête d'Abraham ,  ses différentes questions et différentes suppositions , et la répétition du mot "argument", spécialement dans l'expression du verset (149)"A Dieu , donc, l'argument péremptoire" ; alors que le choix du titre arabe de cette sourate n'est pas un hasard, puisqu'il est de la même origine que le nom arabe du cortex "naâma" .
Aux  versets (40) (47) , le deuxième mot employé a été traduit par "regarde-moi-les" mais il a le sens littéral de "vois-tu-vous ?", tournure étonnante, puisque le   "tu" , singulier devient "vous" dans le même mot , pour suggérer la réflexion qui est génératrice de nouvelles  idées et qui évoque l'action de revenir et s'arrêter sur quelque chose pour l'examiner de plus près , comme le choix du mot   "vision" suggère .
Toutefois, l'image la plus intéressante ici, est la parabole que  Dieu dresse  entre le cerveau et le savoir d'un coté , et la terre et ses différents fruits ; comme impliqué  aux  versets (99) et (141) , où le mot" jardins" symbolise les aires corticales, le mot "dattier " représente les vaisseaux et les nerfs et les mots "raisins" et "olivier" se réfèrent aux neurones.
Quant à la culture qui donne ces fruits , elle symbolise la réflexion qui donne de nouveaux sens et de nouvelles idées ; ce qui est impliqué par la répétition des mots "laboure" et "champs" évoquant le travail de  la terre , ainsi que les mots "germination " , "regardez " et "mûrissement" au verset (99) ; alors qu’au verset (141) , c’est l’utilisation et la mise en pratique  qui est symbolisée à travers la répétition du mot "récolte" et le mot " manger" ; tandis que l’expression "treillagés et non treillagés" désigne les neurones déjà activés ou non grâce à la réflexion . 
" C’est Lui qui a créé les jardins treillagés et les non treillagés, et les dattiers, et la culture aux récoltes diverses, l’olive et la grenade, semblables et pourtant pas ressemblantes ;-mangez-en du fruit lorsqu’il fructifie, et acquittez-en les droits ,le jour de la récolte : et pas d’outrance !non , Il n’aime pas les outranciers  (141) "
Autrement dit, la réflexion est comparée à la culture de la terre qui donne régulièrement de nouveaux fruits et récoltes , car elle permet le renouvellement d'idées et de connaissances pour la société , ainsi que des compréhensions adaptées des sens de Dieu  , comme  impliqué par le mot "faire sortir" au verset (99);  puisque la réflexion nous fait découvrir  ce qui était caché , et saisir de nouvelles idées ; car les connaissances et compréhensions  se régénèrent constamment grâce à la réflexion continue ; puisque l'analyse des sens apparents  révèle de nouveaux sens profonds et cachés ;  ce qui est impliqué par l’expression du verset (28) "leur apparaîtra ce qu’auparavant ils cachaient", la répétition des mots  "cachés" et "paraît" aux versets (120) (151) ,et les mots "secret" et "public" aux versets (3) (47), ainsi que la répétition du mot "dos", correspondant au mot arabe qui peut avoir le sens d'"apparition" (dhohour) . .
La compréhension de nouvelles idées  est également évoquée au verset (96):"Oui Dieu est le fendeur de la graine et du noyau: du mort Il fait sortir le vivant, et du vivant fait sortir le mort, "
Le mot arabe qui désigne "ventre" et qui est répété plusieurs fois dans cette sourate , est lui-même dérivé du mot "baten" qui signifie contenu à l’intérieur , profondément caché; alors que la répétition du mot "matrice" et la répétition dans tout le Coran de l’expression "Dieu donne vie aux morts" évoquent la compréhension de nouveaux sens (7) ; ce qui est également  impliqué par l'acte d'Abraham qui détruit , le symbole d’idées figées , les statues que son peuple adorait ; ainsi que le bélier qu’il doit tuer , en symbole de la réflexion qui doit  annihiler  l’ignorance ,  activer la pensée, et donner des sens vivants . . 
Tout comme le chemin emprunté par Abraham , la quête de Dieu passe par la réflexion qui donne une bonne compréhension ; car si les fruits de la terre permettent la vie humaine ,les fruits de la réflexion et la compréhension doivent être les seuls à être pris en considération pour déterminer la croyance , décider de ce qui est licite ou pas , et donner  des préceptes et des comportements adaptés aux différents  milieux et époques  , puisqu'elles sont issues de leur propre milieu ; d'où l'image de la terre  qui produit des fruits et des récoltes différents à chaque fois  grâce à de nouvelles cultures ; ce qui est impliqué par la répétition de l'expression "semblables et pourtant pas ressemblantes" ; alors que les bestiaux qui sont "port et monture" représentent à la fois les idées et sens du moment ,ainsi que celles qu'ils transportent aux futures générations .
Ceci explique également la description de criminelles toutes tentatives d' empêcher ces  nouveaux sens et idées de s’exprimer  ; comme impliqué  par
 la répétition du mot criminel aux versets (55) (123) (124), puisque l’origine de ce mot arabe est "erreur" , ainsi que la répétition de l’expression  "meurtres de leurs enfants", spécialement au verset (137) : "le meurtre de leurs enfants afin de les faire perdants et de travestir à leurs yeux leur religion" .
 Effectivement, la pratique d'idées  figées et déphasées ne peut que déformer les sociétés , et défigurer les  croyances ; ce qui est symbolisé par le mot "vêtement" aux versets (9) (65) (82) (137) , mot arabe qui peut avoir le sens de déguiser ; ainsi que  la répétition du mot "inversé" (110),et "impédance" aux versets (157) (47) , et l’expression du verset(92) ‘’que vous mettez en pages pour les montrer, mais dont vous cachez beaucoup" , expression qui évoque  ceux qui cachent délibérément certaines nouvelles idées ou vérités par lâcheté , ou  intérêt quelconque .
Or , les nouvelles générations continuent à avoir une approche dépourvue de réflexion et d'analyse des "bienfaits" de Dieu ,se traduisant par  une pratique dépassée, car elle n'est pas le fruit de nouvelles compréhensions; ce qui s'est traduit par des préceptes inadaptés et des interdictions à tort et à travers  .
A titre d’exemple , "l’interdiction de la bête morte" et "du porc " qui ont été compris au sens propre et non au sens figuré , puisque le porc symbolise l’interdiction de la corruption , et la "bête morte "symbolise les pratiques inadaptées qui sont le fruit d’idées désuètes ; alors que l’expression "le sang qu’on fait couler" évoque l’interdiction de la violence  . 
Quant à l'injustice que ces mauvaises interprétations ont entrainé , elle est reflétée ici par les préceptes concernant les femmes au verset (139) : "Et ils disent ce qui est au ventre de ces bêtes -ci est réservé aux mâles d’entre nous, et interdit à nos épouses" ; expression qui évoque l'interdiction injustifiée de certaines pratiques à la croyante , et son autorisation à l'homme , distinction qui n'a aucun fondement .    
Donc  dire que ces interprétations sont de Dieu serait mentir ; d’où la répétition de l’expression : "qui blasphème un mensonge contre Dieu"(21) , l’expression "la non-vérité que vous disiez contre Dieu" (93) et la répétition de l’expression "associer à Dieu des co-dieux" , qui est une forme d'idolâtrie .
Autrement dit, croire que Dieu a cautionné de telles injustices est une forme de mécréance, comme impliqué au verset (147) , et les préceptes issus de ces fausses interprétations n’ont rien à voir avec la croyance, car ils ne sont pas  issus des sens vivants de Dieu , mais de sens figés et déformés   ; ce qui est une association de co-dieux, et une forme d'idolâtrie suggérée par l’adoration des statues ; d'où le choix du titre arabe qui peut signifier "bestiaux" ou "bienfaits"  selon le contexte, et lu à l'envers signifie "sens" .
 Dieu nous demande de réfléchir et d'acquérir de nouvelles connaissances, car c'est ce qui donne la vie, et  nous rapproche de la vérité et de Dieu; d'où Abraham  qui ne meurt pas lorsque son peuple essaye de le brûler, car on ne peut pas tuer les idées  ..  
Comme symbolisé par la répétition de l'expression "chemin droit"(40)(88)(162)(153) , et l'expression  "en toute droiture le chemin de ton Seigneur: suivez-le"(127)(154) , il est donc essentiel de poursuivre le chemin du savoir , et de la réflexion continue , chemin sacré par Dieu puisqu'il est suivi par son prophète , Abraham qui observe et réfléchit ; car la quête de Dieu passe par la quête de la réflexion et du savoir.


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                                                                    L’Exalté (ar Rafi) 
                                                      
La sourate " Les croyants" évoque la foi à travers la mise en pratique du savoir et l'exécution de l'information , car les différentes idées et connaissances  qui se succèdent sont un potentiel et doivent  donc être traduites en actes et mouvements .
Ceci explique l'évocation du potentiel d'action  qui se présente sous forme d'une séquence d'influx nerveux , suggéré ici par le choix d'une séquence de phrases descriptives , où les croyants sont décrits , non pas par ce qu'ils font, mais par ce qu'ils ont l'habitude de faire ;d'où la  série de versets les définissant et débutant par : "ceux qui ..."; autrement dit, on a une description non pas de l'acte ou du factuel, mais du qualificatif et du potentiel .
En d'autres termes, la foi est l'investissement du potentiel et l'expression de l'information , des connaissances  et du savoir  en actes et comportements , car c'est ce qui  donne la vie ; ce qui est suggéré par l'appel de Noé à le suivre ,  la succession des différents prophètes qui exhortent leurs peuples à les suivre , ainsi que la répétition du mot "rappel", le mot  "précéder" (27), (43), (61), et le verset (81) qui représente un message transmis d’un neurone à l’autre "Non mais ils disent comme dirent les anciens" ,spécialement le mot "anciens" ou "premiers" qui est repris tout le long de la sourate, et qui symbolise la transmission et la propagation du potentiel d'action,  impliquée par la répétition du mot "génération" (31) , (42) .
Autrement dit,  le Déluge symbolise la libération du neurotransmetteur qui permet à un neurone de transmettre des messages  ; comme impliqué au verset (27) à travers l’expression "Construis l’Arche sous Nos yeux et Notre révélation. Puis quand Notre commandement viendra, et que le four crachera… "; puisque le mot "ordre "ou "commandement" nécessite l'exécution ,et le mot arabe qui a été traduit par "four" signifie un four naturel que l’on construit à même le sol. Ce mot schématise donc les vésicules synaptiques qui contiennent le neurotransmetteur dans le corps  cellulaire du neurone , alors que le mot "vigne" (19) se réfère aux neurones, et le mot "jardins" (19)  suggère les différents aires corticales ,dont les fruits sont les  idées et le savoir ..
Noé patriarche choisi par Dieu pour survivre au Déluge, représente ainsi l’épanouissement de la vie dans la tête et sa transmission à la terre grâce à la  construction  d'une arche dans laquelle il emmena sa famille et des couples de chaque espèce animale , et en fondant une humanité nouvelle ; acte sauveur et créateur , puisque l'Arche porte "un couple de toute chose" pour fonder de nouvelles générations et créations  .
L’Arche de Noé dresse donc une parallèle entre la vie  et la croyance , car elle représente les germes de la vie sur terre qui a débuté dans le cerveau et s’est  transmis à la terre par un acte grâce à la foi ; ce qui est suggéré par l’expression  "qui vous a répandus sur terre" au verset (79) . le mot "débarquer" (29)  , et la répétition des mots "résurrection" et création  . 
Autrement dit ,la croyance qui est le fruit de la foi symbolise la vie , car la vie doit être l'expression de sens  ; d'où l'évocation de l'expression génétique , base de toute vie   du verset (12) au verset (17) et des différentes étapes de la traduction du gène au verset (14) , où le mot arabe qui a été traduit par "goutte de sperme" en réalité signifie seulement "goutte", alors que le mot qui a été traduit par "caillot" se réfère à la chaîne d'acides aminés qui va former la protéine  . 
Quant à  la tournure descriptive des croyants au début de la sourate , elle pourrait très bien qualifier les gènes dominants déterminant les espèces et leur évolution biologique ; alors que les chromosomes sont évoqués aux versets (21) (22) , et l’expression "il s’y trouve pour vous beaucoup d’utilité" est une allusion au fonctionnement cellulaire et aux différents caractères morphologiques correspondant à ces gènes . Car au verset (20) , les mots arabes qui ont donné huile et condiments peuvent également avoir le sens de "ce qui recouvre" et ce qui caractérise, donc gène, et le deuxième mot qui a été traduit par "condiment" peut signifier chromosome.
Aux versets (10) et (11), nous avons carrément les mots "héritiers" (10) et "qui héritent"(11) , mots qui dérivent du nom des gènes en arabe , et de leur définition ; puisqu’un gène a deux propriétés caractéristiques : il est un segment d’A.D.N transmis héréditairement et participant à la synthèse d’une protéine,  et correspond à un caractère déterminé ; d’où  la répétition du mot "djina" (25), (70), car ce mot peut avoir le sens de début de jeunesse, ou la fleur d’une plante et peut correspondre à la traduction du mot gène  .
En d'autres termes, nous avons ici une  description  des gènes dominants qui garantissent l'adaptabilité et l'évolution, car
 nos idées et connaissances sont le potentiel à investir en actes et comportements  ; d'où l'évocation de l'activité volontaire à travers la répétition du mot "promettre" aux versets (35)(36)(83)(93) (96), et la promesse que fait chaque nouveau prophète à son peuple, ainsi que  l'obligation pour tout bon croyant d'exaucer  sa promesse ; car tout comme un acte ou mouvement volontaire, une promesse représente deux étapes différentes : l’intention ou l’engagement , et l’ exécution ; l'intention, ou la première étape de cette promesse étant nos acquisitions, et la deuxième étape, ou l 'exécution étant leur traduction en actes  ; actes et comportements symbolisés par la pratique de  la croyance et le choix des mouvements de la prière musulmane, spécialement celui où l'on pose le front sur le sol pour marquer l'importance du contact avec notre réalité, et le rôle actif de la connaissance sur cette réalité ; ce qui explique également le nom arabe pour prière "salet", car ce mot signifie "contact", et se réfère à notre relation avec la réalité  qui est sacrée .
Autrement dit , nous adorons Dieu non seulement à travers des préceptes fixes , mais à travers notre vie et ce que nous faisons de bon et de moins bon ;donc ceux qui  ont un don , ou un potentiel qu'ils n'investissent pas,  sont tantôt considérés comme morts au verset (35), tantôt comparés aux bestiaux , et  finissent par disparaître d'une manière ou d'une autre, comme le fils de Noé ; alors que les croyants sont ceux qui ont foi en la vie,  qui agissent et s'investissent pour se réaliser et évoluer , car la vie est sacrée , et Dieu nous a créés parce qu' Il croit en nous.


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                                                                Dieu d’amour  (al Wadûd)

A la sourate "Les coalisés", le mot "dépôt"  symbolise l’obligation que l'homme a de préserver son intégrité de toutes formes de corruption et mauvais sentiments et  influences  susceptibles de l'atteindre , ainsi que l’intégrité du message de Dieu grâce  à la réflexion et la révélation de ses vrais valeurs , et des valeurs de l'islam . Le "dépôt" est  la responsabilité que nous avons de faire preuve d’objectivité  lorsqu’on explique le Coran, de dire la vérité , et d’adapter l’islam à son époque ; ce qui n’est pas toujours le cas :  "Oui , le Dépôt que Nous avions proposé aux cieux , à la terre et aux montagnes, ils ont refusé de le porter, et en ont eu peur , alors que l’homme le porta : celui-ci reste, oui, très prévaricateur, très ignorant "(72) .

Le mot "prévaricateur "  faisant allusion aux différentes déviations du bon chemin , ainsi que les déformations des sens de Dieu et  la diffamation  du message par ses propres interprètes et des interprètes étrangers ; déformation symboliquement évoquée ici à travers l’expression du verset (53):" Et ce n’est pas à vous de faire de la peine au Prophète , ni de vous  marier jamais   avec ses épouses après lui " ,  les mots "mal " ou "nuire " répétés tout le long de la sourate .

En effet, les mauvaises influences et  interprétations du message de Dieu, sont symbolisées ici par le mot "coalisés" ; mot qui se réfère à un fait important de l’histoire du Prophète , à savoir la bataille du " Fossé" , où un ensemble de tribus "coalisées" assiégèrent Médine et le Prophète pendant plusieurs jours et furent finalement chassées et dispersées par un vent violent .

Les coalisés symbolisent donc  les différentes tentations et mauvaises tendances  corruptrices qui entourent un coeur  , ainsi que les différentes mauvaises explications qui entourent et "assiègent" le message ; alors que la la répétition  du mot " soldats"  et "combats" ,  suggère ici la  nécessité de la réflexion qui doit combattre les idées et sens désuets, et les remplacer par les nouvelles connaissances et interprétations adaptées .

Autrement dit, la plupart des explications du Coran sont faites par des exégètes , qui au mieux manquent d'objectivité, et au pire déforment volontairement les sens de Dieu , en ignorant les nouvelles connaissances, et en se basant sur un hadith sorti de son contexte ; alors qu'au verset (53) , Dieu nous dit clairement que l’explication de Son message  doit se baser   sur les nouvelles idées , sciences et connaissances , et non  sur des " Hadith " ; d’où l'expression " sans chercher à vous rendre familier certain hadith"(53) . Lorsque ces exégètes  légifèrent pour fixer les préceptes de l'islam , ils obéissent  à leurs maîtres et chefs politiques corrompus , comme impliqué aux versets (66), (67):

" Seigneur, oui nous avons obéi à nos chefs et à nos grands. C’est donc  eux qui nous ont égarés du Sentier "(67) .

Au verset (18), l’expression "leurs yeux se  tournent* " se réfère à la modification de la direction du regard, et évoque  ceux qui choisissent délibérément de ne pas  considérer  les nouvelles connaissances susceptibles d'éclairer certains  sens de Dieu , et détournent les yeux carrément d’un autre aspect  par égoïsme , comme la répétition des mots "hypocrite" et  "maladie au cœur"   impliquent, ou  par  lâcheté , comme impliqué par la répétition des mots "peur" et "fuite "tout le long de la sourate, ainsi que  le mot" alarmiste"(60)  ; d'où l'expression du verset (5)"nul grief à vous de ce que vous faites par erreur, mais de ce que vos coeurs font délibérément"  .

Effectivement , le renouvellement et l'adaptation du message  sont  symbolisés  par la biographie de  Muhammad qui est ici un symbole, car il  n'est pas vu en tant que porteur du message seulement, mais il symbolise lui-même le message , et l’histoire de sa vie nous indique la manière de comprendre ce message ; puisque son fils adoptif se réfère aux nouvelles idées et connaissances ;car l'enfant adoptif du Prophète s'appelle  Zaid , mot arabe dont l’origine  signifie le "rajout" ou la "fructification" , en l'occurrence ici, celle des nouveaux sens et idées  ; d'où l’évocation de la connaissance à travers la vision binoculaire au verset (72), et le mot " rideau ",ou "hijab "  (53),qui se réfère à l’iris ,diaphragme régulateur de la quantité de lumière pénétrant dans l’œil ; la lumière qui symbolise la prise de conscience des nouvelles sciences et connaissances sur lesquelles les interprétations du message doivent s'appuyer pour l'adapter .

Au verset (37), après une brève union , Zaid divorce de Zaineb , la cousine du Prophète que Dieu donne en mariage à Muhammad ; actes qui représentent  les nouveaux sens et connaissances qui doivent intégrer les interprétations du message pour l'adapter ; ce qui explique  l’accumulation des nouveaux mariages, spécialement les épouses parentes du Prophète au verset (50) , puisque cette parenté évoque une parenté ou proximité avec le message ; car ses épouses symbolisent les différentes interprétations du message de Dieu , ainsi que toutes bonnes tendances ou influences susceptibles de préserver l'intégrité et la pureté du coeur .

Ceci a été symbolisé par notre humanité à travers les règles de compatibilité du sang  lors de la transfusion , et le système  ABO qui détermine les 4 groupes sanguins, et permet 9 possibilités de transfusion compatibles . EN effet, Muhammad était marié alors à 9 épouses lorsque Dieu limita la polygamie à 4 . Comme aucune ne voulait le quitter , Muhammad restait uni à seulement 4 à la fois , ensuite il les remplaçait par 4 autres , et ainsi de suite, jusqu'à ce que Dieu le lui interdise.

Autrement dit, cette sourate n'évoque qu'en apparence la vie intime du Prophète et sa polygamie  ; d'où  l'expression du verset (4) "Dieu n’a assigné deux cœurs au sein* d’aucun homme ", car la pureté de l’amour n’admet pas la duplicité de la polygamie ,et la polygamie n'a pas été autorisée par Dieu, comme impliqué par la dernière partie du verset (4) "C’est là votre parole , de votre bouche , alors que c’est Dieu qui parle avec vérité " ; puisque la polygamie a été autorisée par ceux qui  ont été influencés par des chefs polygames eux-mêmes . 

 Elle évoque surtout  le rejet des mauvais sentiments , et les anciennes explications devenues inadaptées ,symbolisées ici par la répétition et l’importance du divorce ;ainsi que le renouvellement constant , et l’adaptation de notre compréhension du message ; alors que les guerres et combats évoqués ici sont une allusion aux combats qu'on doit livrer contre soi-même pour lutter et  résister à toute  tentation susceptible de corrompre un coeur , et rester honnête et intègre ,spécialement lors de l'explication du Coran ; combats symbolisant notre immunité qui réside en notre humanité ,puisque les tonalités du mot arabe   "Dépôt" sont les mêmes que celles du mot "immunité" .

                                                                                                                                                                      

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                                                      Le Vivant  (al Hayy)
                   
La sourate "Yâ - Sîn" évoque la vie  à travers  le message et les messagers qui se succèdent et qui représentent la compréhension de sens et de réactions adéquates susceptibles d'adapter nos actes et comportements ; comme impliqué par la répétition des mots "fruit", et  "bienfait " aux versets (55)(57) (71) , et spécialement au verset (33) : "un signe pour eux , la terre morte à qui Nous donnons vie et d’où Nous faisons sortir des grains dont vous mangez " ; verset où l'image de la terre morte qui revit représente le cerveau lors de la perception de nouveaux sens; ce qui est impliqué par le mot "présent " aux versets (32 )(75),  l’expression du verset (52)  "qui nous a fait lever de notre dortoir ? ", et la répétition de l’expression  "Nous donnons la vie " tout le long du Coran , car les comportements adaptés , ou la vie est fruit du renouvellement de nos connaissances .
En d'autres termes , le message est de suivre les sciences et connaissances et de les appliquer , puisque c'est Dieu qui nous les a envoyés , comme la répétition des mots " suivez les messagers"  suggère ; car la vie est sacrée et symbolisée par une croyance vivante révélée par une succession de messagers ; tout comme le mouvement ininterrompu du jour et de la nuit aux versets (36)(37)(38)  (39) , et la rotation du soleil, de la lune et de la terre qui suggèrent l'essence-même de la vie , qui est une suite de mouvements et d'évolution ; d'où la répétition du mot "signe"  pour évoquer le jour, la nuit et la terre,  car le mot arabe qui a été traduit par "signe" , se traduit également par "verset" , en l'occurrence ici , versets du Coran .
Ceci explique la répétition du mot "cri" pour symboliser des actes issus de la compréhension , car le cri est un ensemble de vibrations venant de l'intérieur vers l'extérieur provoquant ainsi un mouvement dans l'air .
En effet, le cri et le son de la voix sont l'expression mécanique d'une information , puisque c'est un ensemble de vibrations produites lors de la respiration, par le frottement de l’air des poumons sur les replis du larynx qui abrite les cordes vocales, nommées aussi les plis vocaux , et symbolisés ici par le mot arabe "أَغْلاَلاً"; mot qui a été traduit par "carcans" mais qui peut signifier " plis "  ou " cordes " au verset (8), dans l’expression " Nous assignerons des carcans à leur cou"  . 
 Quant aux degrés de difficulté de la phonation ou la production de sons, le son le plus simple est le cri ; d’où l’emploi trois fois du mot "cri " aux versets (28)(48)(52), pour évoquer les trois positions des cordes vocales durant la phonation : lorsqu’elles sont accolées l’une à l’autre, que l’air ne passe pas , autrement dit l’apnée, lorsqu’elles sont écartées et que l’air circule librement, et enfin la troisième position, évoquée par le mot "se disputent" du verset (48),position dans laquelle les deux membranes que sont les cordes, vibrent l’une contre l’autre grâce à une pression d’air venant des poumons ; ce qui est probablement impliqué par l’expression du verset (50)  "quand il sera soufflé dans la Trompette".
Autrement dit , le cri symbolise des actes et comportements issus de la compréhension car il est une forme d'énergie mécanique susceptible de transformer et de provoquer un changement ; d'où la répétition du  mot "soldats" aux versets (27)(74 ) pour évoquer  l'exécution de l'information, ainsi que le verset (40), où l’image du vaisseau qui est transporté par les vagues,  représente bien les richesses du savoir et les idées qui portent les différentes générations vers l'évolution et la progression , comme impliqué par la répétition du mot "transporter" aux versets (41)(71) ; alors que l'évocation de la nourriture et la répétition des termes ‘manger’ et ‘nourrir’ plus de huit fois dans la sourate suggère l'énergie et le potentiel ,  spécialement le verset  (80) "Celui qui, de l'arbre vert, a créé pour vous du feu, et voilà que vous en allumez" ; image qui se réfère au potentiel de l'information et des idées à donner la vie ; d'où la répétition du mot " parole "  plusieurs fois ici (6)(57)(69)(75) , ainsi que le mot arabe" coran" , qui signifie lecture et compréhension ; car le Coran doit être lu à haute voix , puisque sa transmission par les vibrations de la voix symbolise non seulement une croyance vivante grâce à l'expression des nouvelles explications , mais des actes et comportements issus du savoir et de la compréhension , pour avoir  une pratique et une vie adaptées ; comme impliqué par la répétition de  l'expression "Dieu donne vie aux morts" .
Alors que l'absence de savoir serait une entrave à toute évolution et progrès , car les idées figées nous figent et figent la société ; comme impliqué au verset (29) "Ce ne fut qu'un seul Cri et les voilà éteints", ainsi que le verset  (31)" Ne voient-ils pas combien de générations avant eux Nous avons fait périr ? Lesquelles ne retourneront jamais parmi eux " ; entrave symbolisée  par les "carcans" qui empêchent de bouger et d'avancer , et qui a été évoqué aux versets (8)et(9) avec l'absence de la vue , symbole de la compréhension   ; d'où les versets (67)(68) :
   "Et si Nous voulons, Nous les métamorphoserons , sur place ;puis ils ne sauront ni avancer ni revenir  (67) . A quiconque Nous accordons force*, Nous faisons baisser sa forme. Ne comprendront –ils donc pas ?(68) "; carcans qui se traduisent par  l'engourdissement de communautés qui n'ont pas su évoluer, ainsi qu'une croyance figée, devenue une mauvaise copie de l’originale , une pauvre représentation de la vérité et de Dieu .                                        

 
                                                   
                                               
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                           L’Eternel  (as Samad)
  
La  sourate  "La grotte" relate l'histoire d’un certain nombre de croyants avec un chien, persécutés par leur entourage, qui cherchent refuge dans une grotte, et qui sont gagnés par un sommeil qui dure des siècles ; d'où l'évocation du passage du temps à travers la répétition des mots "coucher" et "lever" (17)(18)(83)(87) ,et le mouvement de rotation du soleil au verset (17)  ; alors que la durée est impliquée par la répétition du mot "heure "(21)(36) , et le choix du terme " Dhou’l Carnaini" ; car ce mot arabe signifie également "celui qui a deux siècles" , ou "celui qui lie deux" ; or le temps est considéré comme un milieu infini dans lequel se succèdent les événements . Il est donc défini comme un paramètre qui lie les événements entre eux .  
Autrement dit, le temps est vu ici comme une mesure de l’évolution des phénomènes et des différents changements ;car cette sourate évoque  l’évolution biologique, puisque les hommes primitifs s’abritaient de préférence dans les grottes , ainsi que le choix du mot "Karadha" au verset (17) qui a souvent le sens d’extinction d’espèces. L’allusion aux hominidés est faite au verset (18) par l’expression "Si tu les apercevais, certes tu leur tournerais le dos pour fuir, et certes tu serais rempli d’effroi devant eux". Alors que le choix du chien qui accompagne le groupe , il  symbolise l’étape la plus récente de cette évolution , celle des mammifères ; car, pour parler du nombre des croyants, nous avons des chiffres impairs (3 - 5 - 7) et pour parler du chien, c’est un chiffre pair qui est utilisé ; chiffres qui représentent une évolution parallèle de deux espèces différentes provenant d’un lieu unique ; d’où l’accumulation des chiffres  et des mots "calcul" aux versets (9)(11)(12)(19) ; spécialement  l’expression du verset (22) " On dira bientôt "Ils étaient trois , leur chien quatrième " ‘ Et on dira , tirant sur l’invisible :"Cinq leur chien sixième"‘ Et on dira "Sept leur chien huitième" ; ainsi que le verset (25) "or ils demeurèrent dans leur grotte trois cent ans, et en ajoutèrent neuf " .
Quant à la répétition du mot "rendez-vous"  aux versets (47)(57)(58) , il se réfère au point de rencontre entre les changements du milieu qui entrainent l'évolution de la  compréhension humaine à travers le temps .
Ceci explique l'évocation du cerveau aux versets (32)(33), à travers  l'exemple des deux jardins qui  évoquent le réflexion et le savoir , ainsi que la répétition  de l'expression "tout en conversant avec lui" aux versets(34)(32) ; alors que le terme "vigne " s’applique aux neurones , l’expression " entourés de dattiers" évoque les vaisseaux sanguins , et la "récolte" de ces deux "jardins" n’est autre que la compréhension de nouveaux sens et idées ; comme impliqué par la répétition du mot "récolte " aux versets (40) (41), et l’expression "Sa récolte fut cernée " au verset (42), pour suggérer  le changement et le renouvellement.
Ce n’est pas un hasard si Moïse, accompagné de son valet revient sur ses pas au verset (64) et apprend l’interprétation  des événements ;car le poisson qui a été ressuscité, et qui a repris son chemin dans la mer, symbolise un sens latent qui apparaît grâce à la réflexion . Cet événement décide Moïse à revenir sur ses pas, comme si c’était un signe pour lui, ce qui est impliqué au verset (64) : "Il dit *Voilà ce que nous cherchions. Puis ils retournèrent tous deux sur leurs pas, à la trace (64) "; retour sur soi symbolisant la réflexion qui est définie comme l'action de retour sur un objet pour l'examiner .
Effectivement, lorsqu’il revient sur ses pas, Moïse rencontre "l’homme de Dieu", qu’il accompagne pour apprendre sa sagesse ;car l’homme de Dieu représente  les sens de Dieu .  "L’homme de Dieu" commet trois actes que Moïse désapprouve car il ne les comprend pas. D’abord cet homme perce un trou sur un bateau pour que "le roi temps" ne soit pas tenté de le voler à son propriétaire, ensuite il tue un garçon que Dieu veut  remplacer par un autre garçon plus obéissant envers ses parents . Finalement il trouve un mur sur le point de s’affaler, alors il le redresse , car un trésor est caché sous le mur et comme son propriétaire était un bon croyant et qu’il est mort, Dieu veut garder ce trésor intact pour ses héritiers.
Le trou sur le bateau symbolise un sens inadéquat qui n’aurait pas pu nous être transmis autrement, car dépassant nos facultés à cette époque-là, mais pouvant être capté le moment venu  ; alors que  Le meurtre du garçon et sa substitution par un autre symbolise le renouvellement des idées et l'adaptation des sens de Dieu ; comme impliqué par l’expression du verset (81) "un plus pur et plus digne de tendresse"  .Quant au mur que "l’homme de Dieu" redresse pour mieux garder un trésor , il représente la profondeur et la richesse du savoir et des sens profonds de Dieu ; sens qui nous ont été transmis enveloppés et cachés , mais que nous devons ‘’creuser ‘’ par la réflexion pour les  découvrir ; car le Coran est rempli de sens qui ont toujours été là en latence , en attendant notre évolution intellectuelle, car impossibles à comprendre sans certaines connaissances scientifiques ; comme impliqué par "l’homme de Dieu" qui commet des actes répréhensibles en apparence , mais qui révèlent une logique profonde une fois compris  .
En d'autres termes , entre le moment où Moïse assiste à l'acte commis par l'homme de Dieu ,et l'interprétation de cet acte, il se passe un laps de temps, ou une latence, comme celle des ondes du son, où on a un intervalle de temps entre le moment de la détection de la vibration et celui de la création du potentiel d'action de l'information ; ce qui signifie que le temps d’intégration de l’oreille , ainsi que la compréhension  différée de Moïse symbolisent notre compréhension  différée du message de Dieu ; d'où l'évocation de l'ouïe , ou la perception du son qui symbolise l'apprentissage  et l' évolution des capacités humaines que les changements du milieu provoquent ;  changements et évolution symbolisés par la description détaillée de la nature ondulatoire du son et de son mouvement dans l’air  au verset ( 99) :"Or nous les laisserons, ce jour - là, ondoyer pèle mêle, cependant qu’on soufflera de la Trompe. Puis Nous les rassemblerons en un rassemblement " ; puisque le son  est un ensemble d'ondes mécaniques ou de vibrations ,donc de mouvements ou de changements captés par l'oreille, où ils nécessitent une adaptation pour être transmis au cerveau , où ils entrainent des changements , ou une évolution de la  compréhension ; ce qui explique  la répétition des mots "ouïe", " oreille", et l’évocation de la forme des oreilles par le nom "Celui qui a deux cornes" au verset (83),puisque ce nom  suggère  également deux pointes  .
En effet, l'oreille est choisi ici pour son rôle d'équilibre et d'adaptation , spécialement  au verset (96) qui est une description de ce qui se passe à l'intérieur  de l’oreille : "Apportez-moi les groupes * du strident*. Puis lorsqu’il eut égalisé *entre les deux impédances*, il dit "Soufflez !". Puis lorsqu’il l’eut rendu sensation *, il dit : "Apportez-moi du fondu*, que je verse dessus " .
La première partie de ce verset est une allusion à la sélection de la qualité du son qui se produit à l’entrée de cet appareil sensoriel, à sa hauteur et son intensité, qui sont dues respectivement à la fréquence et à l’amplitude des vibrations sonores. L’expression suivante s’applique à la transmission des vibrations du milieu aérien au milieu liquidien de la cochlée et à l’adaptation des impédances par l’oreille moyenne ; car le mot arabe " Sadafaini" qui a été traduit par "impédance" peut désigner la forme du pavillon de l’oreille , mais il a surtout le sens de déséquilibre physique , donc d’impédance ici ; car, lorsqu’une onde acoustique se propageant dans l’air atteint  la surface d’un milieu liquide , seul le millième de l’énergie est transmis à l’eau ; la quasi - totalité est réfléchie , puisque l’air et l’eau différent par leur densité et leur compressibilité ; or, l'oreille interne contient deux liquides différents: le périlympe et l'endolympe ; ce qui nécessite d’ "égaliser" ou d’établir un équilibre ; d' où le mot suivant "soufflez" qui implique un mouvement, ou une transmission de  vibration vers la cochlée.
La troisième expression du verset, "lorsqu’il l’eut rendu sensation*" désigne la transformation de l’énergie acoustique en potentiels neurosensoriels par l’organe de Corti  dans la cochlée; alors que la dernière partie de ce verset ,et le mot "quitran", pourrait être une allusion à la dépolarisation des cellules ciliées et à la libération du médiateur chimique ,porteur de l'information .
Quant à l’expression "dans un spacieux intervalle" au verset (17) , elle pourrait être une allusion à l’espace interne de l’oreille ou labyrinthe qui a une partie antérieure servant à l’audition , la cochlée qui contient les cellules ciliées , et une partie postérieure , formée du vestibule et des canaux semi circulaires  servant à l’équilibration ; d’où l’ expression du verset (18) "Et Nous les tournons sur le côté droit et sur le côté gauche".    
 En d'autres termes , le mot " Dhou’l Carnaini" qui se réfère non seulement au temps, mais aussi aux oreilles ,  symbolise bien le rôle adaptateur de l'ouïe , qui adapte les vibrations  du son en vibrations internes ; puisqu'au verset (94) ,il répond à la demande de la "peuplade" qui demandait protection des 2 tribus destructrices  qui sont  une allusion aux deux registres du son, grave et aigu ; alors que  la latence des  ondes du son symbolise bien la latence de certaines idées et sens   ; idées et sens acquis grâce à l'évolution intellectuelle de l'homme, symbolisée ici par le réveil du groupe de croyants dans la grotte.
Tout comme, seule une infime partie des vibrations du son est captée à cause des impédances des liquides de l'oreille, seule une infime partie des sens profonds et  cachés de Dieu a été captée par l'homme, à cause de ses capacités et de ses connaissances limitées jusqu'ici ;puisque nos connaissances et notre compréhension ont évolué  , il est essentiel de relire le Coran pour saisir les sens profonds de Dieu et garder la croyance adaptée à travers le temps et les différents changements  .
Il faut donc revenir sur certaines idées et évidences qui reflètent d'autres vérités  plus profondes ;puisque les sens de Dieu sont transmis par des métaphores et des paraboles, telles que l’allégorie de "la grotte" ;car notre compréhension  actuelle du Coran est comparée à celle de l'homme des cavernes : elle n'a pas évolué ou avancé d'un seul pouce ;  puisque nous continuons à l'expliquer de façon superficielle et à prendre les signes pour ce qu'ils sont et non pour les sens inhérents qu'ils transmettent .
A travers Moïse, c’est à nous que Dieu répète "Ne t’avais -je pas dit que tu n’endurerais pas avec constance, en ma compagnie ? " aux versets (67), (72), (75), (78), (82): la perception adéquate du monde externe a nécessité une adaptation à travers l’impédance. De même les secrets de Dieu apparaissent selon notre degré d'éveil intellectuel et notre capacité à réfléchir : Quinze siècles plus tôt, l’homme aurait-il pu comprendre les mystères de la création, présentés ainsi en termes d’évolution biologique et d’itinéraire de l’ouïe ?
Comme ces sens ne finissent jamais, l’itinéraire de la réflexion continue ne doit jamais être interrompu:

" Dis, "Si, pour les paroles de Dieu, la mer était encre certes la mer s’épuiserait avant que ne soient épuisées les paroles de mon Seigneur ". Et quand même Nous en ferions venir en renfort une semblable ". (109).
         

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     Le Sage  (al Hakîm)

  La sourate "Al A'raf"  évoque l'importance de la compréhension dans l'adaptation de nos comportements à travers le choix du titre , et la succession des messagers , ou des nouvelles informations  qui remplacent les anciennes ; donc le renouvellement et la progression de nos connaissances , ainsi que l'histoire d'Adam qui a désobéi à Dieu et qui  a été refoulé sur terre pour apprendre et s'améliorer ; acte qui symbolise la matérialisation d'une info au niveau du cerveau , donc sa compréhension ; puisque la terre symbolise le cerveau et le stimulus qui va permettre nos connaissances, en l'occurrence ici , la lumière est symbolisée par les êtres de lumière , ou les anges qui se prosternent devant Adam,  symbolisent les rayons lumineux qui sont incurvés et orientés vers un même point de la rétine; comme impliqué par  le mot" les compagnons" , qui se réfère aux rayons lumineux provenant d'une même direction de l'espace et concentrés sur un faible nombre de photorécepteurs ; alors que "les compagnons du Feu " se référent à la fois aux rayons lumineux refoulés car risquant d'aveugler ou de détruire la rétine, et aux  informations inaccessibles à l'homme et symbolisés ici par le refus d' Iblis de se prosterner devant Adam; ce qui explique pourquoi Iblis pousse Adam à désobéir à Dieu , car l'homme ne peut croire en quelque chose qu'il ne comprend pas , et ce qu'il ignore le mène à l'erreur ; d'où l'expression du verset(22) " leurs nudités leur devinrent visibles" .
La lumière est également évoquée plusieurs fois ici , spécialement aux versets (179) (195) (198) (201)(203); alors que la principale source de nos acquisitions , la vision ,  est évoquée à travers  le choix de la lettre "çâd'' (ص) en début de sourate, puisqu'elle est la quatorzième lettre de l'alphabet arabe, et pourrait évoquer l'indice de réfraction des milieux transparents que la lumière traverse dans l'oeil ; milieux inégalement réfringents  dont l'indice se situe entre 1,3 et 1,4 ; ainsi que le verset  (40) :"Non, pour ceux qui traitent de mensonge Nos signes et qui s'en enflent d'orgueil, les portes du ciel ne seront pas ouvertes, et point n'entrera au Paradis, que le chameau n'ait pénétré dans le chas de l'aiguille .Ainsi payons-Nous les criminels (40)". Ce qui symbolise les réflexes de contraction et de dilatation de l'iris pour régler la quantité de lumière pénétrant dans l'œil par la pupille , symbolisée par le mot "hijab" au verset (46) ; car l'ouverture de la pupille est variable, et  lorsque la lumière est trop forte ,peut avoir la taille du chas de l'aiguille, et capter l'image d'un chameau ; réflexes également appelés d'adaptation , car la contraction et dilatation de l'iris, symbolisent des réactions adaptées au  stimulus, ou des comportements adaptés issus de la perception du milieu ; comportement adaptés sacrés et représentés par la pratique de la croyance , car ils donnent la vie ; d'où l'évocation du contrôle du cerveau sur le corps à travers les 12 nerfs crâniens , et la répétition du chiffre 12 (12 tribus, 12 sources ).
En effet, après  la pénétration de la lumière dans l'oeil, ce stimulus lumineux est converti en informations visuelles dans le cerveau ; ce qui explique l'évocation de l'excitation visuelle et son traitement qui est impliqué par  l’expression "tourner les regards" (47) ;  car le mot arabe "tourner" ici peut signifier aussi "traiter" , et se référer à l'activité neuronale et l’information sensorielle  impliquée par la répétition des mots  "détailler" , "regard "et la référence au rôle du cerveau dans la vision au verset (198) " Tu les vois qui te regardent sans être clairvoyants " et le verset (179) "ils ont des cœurs avec lesquels , ils ne comprennent pas, ils ont des yeux avec lesquels ils ne voient pas , ils ont des oreilles avec lesquelles ils n’entendent pas " ; puisque la compréhension de la stimulation se fait seulement au cerveau ; ce qui explique pourquoi Moïse qui voit Dieu au verset (143), perd conscience et la récupère; Dieu, qui, au verset (145) , lui donne "sur des tablettes , une exhortation sur toute chose, et un exposé détaillé de toute chose ", donc la prise de conscience de l’information susceptible de déterminer nos réactions et d'adapter nos comportements , et notre pratique ; d'où l'évocation de Moïse et le départ de son peuple qui schématise les mouvements d’ions responsables de la dépolarisation du neurone : " Et Nous avons fait traverser la Mer aux enfants d’Israël "(138).
L’analyse de l’histoire de Moïse évoque justement l'adaptation et l'évolution biologique de l'homme; puisque Dieu lui attribua deux signes pour convaincre son peuple, et les deux signes représentent deux transformations : son bras qui change de couleur et son bâton qui devient un serpent ; ce qui suggère des modifications morphologiques des êtres humains , une transformation animale, et un lien qui unit les deux phénomènes et qui renvoie à l’origine de la vie sur terre .
Au verset (133), Dieu envoya sur le peuple de Pharaon : " l’inondation, les sauterelles, les poux, les grenouilles et le sang ". Le mot arabe qui a donné " inondation " peut signifier également " ce qui flotte sur l’eau" et symbolise la vie qui a démarré dans l’eau. Les sauterelles et les poux sont une allusion aux premiers insectes et aux invertébrés qui peuplaient la terre jusqu’alors, et les grenouilles symbolisent les premiers amphibiens et le passage progressif des formes aquatiques aux formes terrestres, donc la sortie des eaux ; alors que le sang représente la seconde partie de l’évolution de la vie sur terre, sa diversification et son épanouissement.
Le dernier symbole important de l’histoire de Moïse est le miracle de la terre qui devient mer et engloutit les soldats de Pharaon. Cet événement constitue un lien entre la transformation du milieu et la transformation biologique des êtres vivants qui s’y trouvent ; car le dessèchement de cette mer évoque la régression , des milieux aquatiques et les soldats engloutis constituent la disparition d’espèces inaptes à vivre hors de l’eau et la survie de celles capables de vivre sur la terre ferme ; ce qui est impliqué au verset (10) par l’expression : "Nous vous avons donné place sur terre" ;alors que l’expression "hériter la terre" aux versets (100), (128), (129), (137),  indique la survie de certaines espèces , grâce à l'expression d'une certaine information.
Quant aux communautés évoquées détruites à cause de leur peu de foi, elles symbolisent  à la fois la disparition  d'espèces inadaptées, et d'idées désuètes suite à l'apparition de nouveaux sens ,comme  impliqué   par l’expression du verset (34) "A chaque communauté un terme". 
D’autre part , les animaux évoqués dans cette sourate , résument les différentes étapes de l’évolution des êtres , puisque nous avons les invertébrés (133) , les poissons (163) , les amphibiens(133) , les reptiles (107) , à travers Adam et Eve qui ont été inspirés par le diable déguisé en serpent ; or  le diable n’est qu’un ange déchu, et Dieu créa les anges avant Adam ; ce qui coïncide avec l’histoire de l’évolution des êtres vivants, puisque les reptiles constituent la première forme de vie animale sur terre ; forme qui succède aux amphibiens et qui précède l’apparition des premiers mammifères et de l’homme (176),  dans l’exemple du chien qui halète ; alors que l’histoire de " ceux qui ont été métamorphosés en singes " après avoir désobéi à Dieu (163), symbolise non seulement l’origine commune de l’homme et le singe , mais  surtout une étape intellectuelle primitive  , et  sans réelle compréhension ; d'où le premier verset de cette sourate et les lettres "Alif, lam, Mim, S’ad"  qui  occupent respectivement les positions numéros 1, 23, 24,14 de l’alphabet Arabe, pour représenter justement ces chiffres car ils sont les chiffres "code " de l’homme qui a 23 chromosomes et 24 vertèbres .
Autrement dit , les messagers  symbolisent non seulement la compréhension et le renouvellement de l'information adaptatrice , mais également l'évolution biologique et ses différentes étapes , car  les réactions adaptées ne peuvent être fixes , mais évoluent  avec les différents changements du milieu pour rester adaptées; ce qui explique la succession des différentes croyances puisque leur pratique symbolise  les réactions  ou comportements  adaptés ; comme impliqué par l'accumulation des ordres , actes et comportements au verset (157) "ceux-là qui suivent le messager , le Prophète illettré qu’ils trouvent écrits* chez-eux dans la Thora et l’Evangile , leur ordonnant le convenable, les empêchant du blâmable, leur rendant licites les choses excellentes, leur interdisant les mauvaises, leur ôtant le fardeau et les carcans qui étaient sur eux ...  (157) " ..
Quant à l'expression "qu’ils trouvent écrits* chez-eux dans la Thora et l’Evangile" , elle suggère que le message est le même dans les croyances précédentes qui exhortent les fidèles à avoir des comportements adaptés  et une pratique adéquate ; comportement et pratique écrits, donc spécifiés et définis pour être adaptés à une époque précise; ce qui signifie qu'ils ne le seront pas forcément après le passage du temps et des différents changements, et finissent par devenir un " fardeau" ou des "carcans" ; d'où le choix d’un prophète illettré qui ne lit pas  une langue traditionnelle  avec des signes graphiques et figés ,car il représente la compréhension de sens vivants issus des différents changements et évolution ; puisque Dieu s’est adressé à nous dans une  langue universelle  dans laquelle ses sens ne nous sont pas communiqués seulement par une langue conventionnelle  , mais par des symboles , des métaphores et les histoires de tous ses prophètes ; autrement dit, une langue symbolique  écrite non pas par le mouvement d'une plume , mais par celui d'un messager ; ce qui est symbolisé par le mot "Livre" qui est le premier mot de la sourate , et qui est répété plusieurs fois ;puisque l'origine arabe de ce mot arabe est écriture ,et écrire , c'est inscrire des signes sur un support . Le support en question ici étant la vie, car c'est ce qui transmet le mieux des sens vivants qui se renouvellent et s'adaptent .
En effet,  l’islam est une croyance universelle destinée à  l'humanité entière ,et les messagers de Dieu qui se succèdent  transmettent un message unique :écrire  de la même manière avec notre vie , en exprimant le renouvellement d'idées et de la compréhension pour adapter notre pratique et nos  comportements .
Sans réelle réflexion et compréhension , nos comportements deviennent inadaptés et notre pratique déséquilibrée ; comme impliqué par la répétition du mot "turpitude", spécialement au verset(28) à travers l'expression "Quand ils commettent une turpitude, ils disent : "Nous y avons trouvé nos ancêtres, et c’est Dieu qui nous l’a commandée. "; le mot "ancêtres" étant repris aux versets (70) (71)  avec le même sens ; or ce qui est hérité et utilisé sans réfléchir aboutit parfois à une injustice ; comme impliqué par l’expression du verset (169) "Puis leur succédèrent des successeurs qui héritèrent le Livre, puisant aux biens du plus apparent * et disant : "Cela nous sera pardonné ! Autant de biens leur fussent venus, autant ils en auraient pris ! N’avait-on pas pris d’eux l’engagement du Livre, qu’ils ne diraient sur Dieu que la vérité, alors qu’ils avaient étudié ce qui s’y trouve ? " .
En fait, les différentes idées et notions  dépassées , ou mal comprises , sont comparées ici à un enfer , et lorsqu'elles sont enfin réellement perçues , elles deviennent un paradis ; d'où le choix du mot arabe ''A'raf'' pour désigner cette sourate, puisque ce mot évoque une frontière , une étape , ou une transition de la non-compréhension à la compréhension ; car , comme l'image du chameau qui passe par le chas de l' aiguille , les sens de Dieu sont la lumière qui traverse le temps ,ainsi que les différentes générations aux différentes perceptions ,sans aveugler qui que ce soit grâce à l’emploi d'images et de paraboles inaccessibles aux sociétés passées qui n’auraient pu saisir que les mots et les sens apparents , mais qui peuvent désormais être compris par des sociétés plus évoluées ;car, s'il est impossible de capter l'image d'un chameau sans les réflexes d'adaptation de l'iris , certains sens ont nécessité l'évolution de nos capacités intellectuelles  pour être compris. .  
                                     

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                                                    Le Clairvoyant (Al-Basîr)

 

La sourate " Le Très Miséricordieux", évoque la principale source des acquisitions humaines , la perception et  la vision binoculaire tout le long de la sourate ,spécialement aux versets (17) (18) "Le Seigneur des deux Levants (17) et le Seigneur des deux Couchants! (18)" , ainsi que le verset (3) "Il a créé l’homme" qui se réfère à l’œil qui capte la lumière , et la répétition du mot "deux sources" aux versets (50) (66);puisque le mot arabe qui a donné  "deux sources " , signifie les yeux  ;alors que le verset (6) " Et l’étoile et l’arbre tous deux se prosternent" évoque l’aspect sphérique de l’œil et l’incurvation de toute image reçue et transmise par les milieux transparents ;tandis que le verset (35) évoque le stimulus qu'est la lumière  :"Contre vous deux ,sera envoyée une flamme de feu, et aussi une fumée.. ",verset qui peut suggérer non seulement la nature électromagnétique de la lumière, mais également le flux de particules énergétiques qui la compose, les photons .

En effet, les nouvelles idées et connaissances sont des richesses  impliquées par le verset (22)" de ces deux sortent la perle et le corail"; ainsi que  l'image des trésors inestimables qui se réfère à la   connaissance, ou les " vaisseaux produits sur la mer "  au verset (24) ; alors qu'aux versets (56) (72), la création de nouveaux sens et idées est impliquée par la répétition des mots "perle" , "fruit", et les expressions "houris cloîtrées dans les tentes" et "belles aux regards chastes, que ni homme ni djinn avant eux n'aura souillées " .

Autrement dit, les acquisitions de savoir et de connaissance sont une richesse , car elles permettent à l’homme de devenir meilleur , d’évoluer et de s’élever ; d’où la symbolisation du niveau intellectuel humain par le mot arabe qui a été traduit par ‘’le ciel’’ , comme au verset (7) : ’’Et quant au ciel, Il l’a élevé bien haut .Et Il a établit la balance ‘’ ;le mot balance étant répété 4 fois ici , pour souligner la relation ou le rapport entre l’observation et les acquisitions de l’homme , et ce qu’il en fait et les informations et connaissances qu’il peut générer et créer .

 En d'autres termes, l'intelligence humaine et le cerveau sont symbolisés  par les cieux et la terre; d'où la répétition des "cieux et la terre" plusieurs fois , car ils constituent le stimulus, ou la matière que  Dieu utilise pour nous enseigner , et améliorer nos informations ;  alors que les aires primaires et  secondaires du cerveau et du lieu ultime du traitement de l'information est évoqué par la répétition 2 fois  du mot " 2 jardins" .

Quant aux fonctions cognitives du cerveau qui  permettent  de récupérer des informations de l’extérieur de les stocker , les transformer et élaborer des idées et des connaissances , elles sont évoquées ici à travers  la Gnosie , faculté permettant de reconnaître par l’un des sens la forme d’un objet , de se le représenter et d’en saisir la signification , le sens en question ici étant la vue ; ce qui est impliqué par la répétition du mot "lui a enseigné" (2)(4), le mot "identification" (4), et le verset (5) "le soleil et la lune selon un calcul" ; verset qui symbolise le rôle du stimulus et de l’observation du monde qui nous entoure dans l’acquisition de nos connaissances .

Ce qui explique la répétition du verset qui ponctue toute la sourate et se répète presque régulièrement tous les deux ou trois versets :  "Eh bien vous deux ,lequel des bienfaits de votre Seigneur traiterez-vous de mensonges ? "; question qui symbolise l'activité non stop du cerveau qui traite continuellement des données entrantes et des informations provenant de multiples sens et partie du corps; d'où la nécessité de la remise en question et  l'esprit d'analyse que l'on doit avoir tout le long de sa vie ; car Dieu a doté l'homme de possibilités et de capacités qui lui permettent d'améliorer ses acquisitions et de créer de nouvelles sciences et  connaissances pour s’élever ; comme impliqué par la répétition  du mot "puissance" au verset (31),et  l'expression "Ton Seigneur ,plein de majesté et de munificence " aux versets (25)(77) , pour  symboliser le pouvoir du cerveau , de la conscience et de la connaissance .  




                                                                                  

                                     

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         Le Puissant  (al - Qadîr)


La sourate "Le tonnerre" évoque  le potentiel d’action de la réflexion à travers le choix de l’éclair et la foudre  répétés trois fois dans la sourate ; potentiel symbolisé par le tonnerre qui est produit par l'expansion brutale de l'air chauffé rapidement par la foudre , car il est lui-même le fruit du changement de polarité d'une cellule , tel que le neurone lorsque son potentiel électrique augmente puis chute rapidement, lors de la transmission de l'information .
Quant au verset (17) , c’est la transmission synaptique qui est évoquée par la libération du neurotransmetteur, à travers l’expression "C’est Lui qui du ciel fait descendre l’eau, et les vallées s’inondent à la mesure de leur capacité, et l’inondation charrie une écume flottante"; le mot "écume" se référant probablement à la formation du potentiel transmetteur de l’information utile ; comme impliqué par l’expression suivante" puis l’écume, elle s’en va comme au rebut*, et ce qui est utile aux hommes , cela demeure sur la terre" ; car si le potentiel d'action disparaît , son action ou l'information transmise reste.
Autrement dit, ce verset dresse une parabole entre l’énergie qui se transforme ,et l'influx nerveux , ou l'impulsion nerveuse du neurone en réponse aux différentes stimulations ; comme impliqué par la répétition du mot "parabole" deux fois dans ce verset ;car telle l'énergie qui se transforme et transforme ,  les idées se revivifient et se renouvellent constamment  pour nous améliorer et nous adapter .
En effet , la réflexion mène à l'évolution de nos connaissances et permet des explications plus adaptées du Coran à leur époque  ; comme impliqué par le verset (38) et le (39)"Dieu efface ce qu 'Il veut, Il confirme aussi. . Et le Livre*-mère est auprès de Lui" ;ainsi que la répétition des expressions "les gens qui réfléchissent "(3), et "les gens qui comprennent"(4) . Aux versets (3)(4) , c'est  le cerveau  qui est évoqué par l'expression " jardins de vignes, champs et dattiers" pour symboliser les neurones ;alors  que  la compréhension et le savoir , fruits de la réflexion, sont impliqués par la répétition du mot "fruit", et l'expression du verset (35)" ses fruits sont perpétuels".
Toutefois, le choix du titre " tonnerre" n'est pas un hasard, car le tonnerre est un son , une vibration ,un mouvement ,donc un changement . De même ,les idées sont l'énergie ,le potentiel , ou le moteur qui va générer le renouvellement et l'adaptation de la société et de la croyance, comme évoqué au verset (21): " ceux qui unissent ce que Dieu a ordonné d'unir" et le verset (25):" et rompent ce que Dieu a commandé d'unir"  ; d’où l’évocation du changement social et de l’adaptation de la croyance ensemble au verset (11) ; car l’adaptation des préceptes de l’islam à leur époque est un acte suprême d’adoration de Dieu, une obligation, ou un pilier de l’islam   .
Dans le cas contraire, il serait facile de faire l'amalgame entre le bien et le mal, ou l’utile et le futile. Au verset (14), l’eau n’est pas évoquée pour symboliser l’énergie ou l’utile mais elle est utilisée dans une image qui représente le futile, comme indiqué par l’expression "pas plus que l’eau ne saurait parvenir à la bouche de celui qui tend vers elle ses deux paumes pour qu’elle y parvienne". Un aspect double des choses est encore représenté par la répétition du mot "bien" et le mot  "mal" aux versets (11) (18) (21) (25) et des deux mots ensembles aux versets (6) (18) et (22). Au verset (16), nous avons trois paires d’opposés à travers les mots "bien" et "mal", les mots "aveugle" et "voyant" et les mots "ténèbres" et " lumières".
 Cet aspect double et contradictoire correspond au fossé qui existe entre la réalité d’une vérité et ce qui peut en être fait par manque de réflexion ; comme notre croyance et ce qui en a été fait , puisque la foi du pardon , de la tolérance et la miséricorde a été déformée en haine et fanatisme , la foi de la clairvoyance en foi du "voile" ;alors que la foi de la solidarité et de l’humanité a été déformée en une croyance abritant les aberrations de la polygamie .
"Le tonnerre" est un titre qui reflète la colère. Dieu serait-Il en colère contre ces différentes déformations et ceux qui en sont les auteurs ? Comment espérer un changement ou une amélioration en nous par des préceptes qui sont au mieux désuets et au pire déformés ? 
Et comment espérer un changement et une amélioration en une croyance si les membres de la société sont l’incarnation d’idées mortes; une société enchaînée par les chaînes de l’ignorance (5) ? Ce qui est impliqué au verset (11) : "Dieu ne change rien, en un peuple, tant qu’ils n’ont rien changé en eux-mêmes" .



 
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" Non, tu ne guides pas qui tu aimes : mais c’est Dieu qui guide qui Il veut " (56)   

                "Le Récit"