TUNIS 2008
Voici deux versets de la sourate (21), où l'idolâtrie symbolise une pratique inadaptée et des sens figés , au lieu de considérer les sens vivants de Dieu .
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Qui façonne (Al-Musawwir)
A la sourate "Les détaillés " , la connaissance qui est symbolisée par les sens de Dieu, est évoquée par le stimulus , car elle est le fruit de la traduction des stimulations de l'environnement . En effet, les versets (11) et (12) , qui en apparence évoquent la création des cieux, en réalité se réfèrent à plusieurs niveaux de compréhension, comme impliqué par l’expression : " Il les décréta 7 cieux, et révéla à chaque ciel son affaire" . Alors que l’expression suivante : "Et Nous avons décoré le ciel le plus proche de lampes et d’une garde" symbolise le niveau de compréhension ou de connaissances le plus accessible à une société ou génération donnée . Quant à la répétition du mot arabe "homme" , il évoque l’œil humain qui capte la lumière ,et le mot "rideau" ou "hijab" qui symbolise l’iris de l’œil responsable du contrôle de la quantité de lumière incidente dans l’œil, puisque la lumière symbolise le savoir . Ceci explique l’évocation de la perception du milieu aux versets (9) et (10), puisque la création de " la terre en deux jours " , se réfère à deux étapes , à savoir sa formation réelle dans l'espace , et son reflet de l'oeil humain au cerveau ; d'où la répétition de l’expression "leur ouïe et leurs yeux et leur peau témoigneront de ce qu’ils oeuvraient" aux versets (20)(21)(22), le mot "témoigner" étant répété plusieurs fois , pour symboliser la transmission des stimulations ; alors que la traduction de la stimulation du milieu est évoquée à travers la répétition du mot décorer (12)(25) et le mot "foudre" répété 3 fois aux versets (13)(17), puisque la foudre symbolise le potentiel d’action de la conversion du stimulus en perception .Autrement dit , "le Livre", ou les sens de Dieu symbolisent la connaissance qui nécessite le décodage du stimulus ,car ils doivent être également le fruit du décodage de ses signes , images et symboles ,pour donner une interprétation adéquate du Coran ; d’où le verset (53) :"Nous leur ferons voir Nos signes à tous les horizons, tout comme dans leur propre personne"; ce qui explique l'évocation de la langue au verset (44), puisqu'elle est une connaissance issue de son environnement: "Si Nous en avions fait une langue non arabe ,ils auraient certes dit : "Pourquoi ses versets n’ont-ils pas été détaillés ?Quoi ?Du non arabe pour un arabe ?" , ainsi que le verset (3) : "Livre dont les versets ont été détaillés en une Lecture arabe pour gens qui comprennent"; verset où le mot arabe "signe" signifie à la fois "verset" et "signe" .Or, si une langue est un système de signes verbaux ou graphiques propres à une communauté, le Livre est un mot qui veut dire "écriture" et signifie que le message a été écrit ,non pas par un système de signes graphiques traditionnels comme toutes les langues, mais par différents symboles , images et paraboles ; donc une langue symbolique qui permet de transmettre les sens de Dieu , à travers le temps et les différentes générations . Autrement dit , au-delà de la langue arabe , le Coran a été écrit dans une langue universelle qui s’adresse, non pas à une communauté précise, mais à l’humanité entière ; car il a été conçu de telle sorte qu’il transmette de nouveaux sens et de nouvelles compréhensions adaptées aux capacités des différentes générations, comme impliqué par l'évocation des réflexes photomoteurs aux versets (48)(49)(50), ainsi que le choix du mot "hijab", symbole de l'iris qui filtre la lumière , car cette langue symbolique , ou ce code permet de cacher ce qui nous dépasse , et de ne le révéler qu’en temps voulu, lorsque nos capacités ont suffisamment évolué, grâce à de nouvelles acquisitions.Au verset (36), Dieu nous demande de prendre en considération l'information générée par le stimulus et non le stimulus lui-même, donc le sens des signes et non les signes eux-mêmes : "Et sont de Ses signes la nuit et le jour et le soleil et la lune : ne vous prosternez ni devant le soleil ni devant la lune, mais prosternez-vous devant Dieu qui les a créés, si c’est Lui que vous voulez adorer ." ,ce qui est également symbolisé par l’histoire des peuples Aad et Thamoud (13 ). En effet, le peuple de Aad étaient des adorateurs de statues, symboles d’idées désuètes et figées ;alors que le peuple Thamoud demande à leur prophète un signe de Dieu. Le prophète Salih invoque donc Dieu qui fait sortir de la terre une chamelle vivante ,comme preuve de son existence, mais les Thamoud finissent par la détruire en lui coupant les jarrets ; ce qui signifie que la terre qui a enfanté la chamelle se réfère aux signes de Dieu qui génèrent des sens vivants, et la destruction de la chamelle par les Thamoud symbolise l’inhibition de nouvelles idées et compréhensions car on continue à prendre le stimulus pour la connaissance, et les signes pour les sens de Dieu ;destruction qui symbolise aussi l'attitude de rejet que certains ont vis-à-vis des nouvelles idées et connaissances , et le maintient de leur société dans l'ignorance qui est une forme de mécréance , puisque c'est Dieu qui a créé pour nous , le stimulus porteur de nouveaux sens . Il faut donc déchiffrer ce code, ou cette langue universelle destinée à l’humanité ; car s’il existe un code unique pour différentes stimulations nerveuses, les mêmes mots et versets du Coran sont détaillées par Dieu de telle sorte qu’ils transmettent différentes lectures adaptées aux différentes époques . Nous devons donc avoir une nouvelle lecture du Coran, pour avoir une réelle compréhension du message ; un message qui symbolise la connaissance par les sens de Dieu , car elle est sacrée , et son acquisition est obligatoire .
A la sourate "Les détaillés " , la connaissance qui est symbolisée par les sens de Dieu, est évoquée par le stimulus , car elle est le fruit de la traduction des stimulations de l'environnement . En effet, les versets (11) et (12) , qui en apparence évoquent la création des cieux, en réalité se réfèrent à plusieurs niveaux de compréhension, comme impliqué par l’expression : " Il les décréta 7 cieux, et révéla à chaque ciel son affaire" . Alors que l’expression suivante : "Et Nous avons décoré le ciel le plus proche de lampes et d’une garde" symbolise le niveau de compréhension ou de connaissances le plus accessible à une société ou génération donnée .
Le Savant (al-Alîm)
La sourate "Abraham" débute par une série d'argumentation qui se déroule entre les prophètes et leur peuple à chaque fois ; car ceux qui croient et ceux qui ne croient pas à chaque fois représentent le signe (+) et le (-) de l'influx nerveux , ou potentiel d’action au niveau du neurone ; ce qui explique pourquoi cette double attitude des peuples vis-à-vis de leur prophète est identique chez tous les peuples, car, quelle que soit la stimulation appliquée à un récepteur, le récepteur la traduit en énergie électrique. Ce qui est également impliqué par les mots " parole excellente " et " parole mauvaise " qui sont opposés et représentent bien les charges positives et négatives du message nerveux aux versets (24)(25)(26):
L’Exalté (ar Rafi)
En d'autres termes, nous avons ici une description des gènes dominants qui garantissent l'adaptabilité et l'évolution, car nos idées et connaissances sont le potentiel à investir en actes et comportements pour évoluer ; d'où le choix des mouvements de la prière musulmane, spécialement celui où l'on pose le front sur le sol pour marquer l'importance du contact avec notre réalité, et le rôle actif de la connaissance sur cette réalité ; ce qui explique également le nom arabe pour prière "salet", car ce mot signifie "contact", et se réfère à notre relation avec la réalité qui est sacrée .
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8
Dieu
d’amour (al Wadûd)
La sourate "Les coalisés", évoque les différentes explications
et interprétations du message de Dieu, à travers le Prophète Muhammad, ses combats , et ses épouses.
En effet le renouvellement et l'adaptation du message sont symbolisés par la polygamie de Muhammad qui est ici un symbole, car il n'est pas vu en tant que porteur du message seulement, mais il symbolise lui-même le message , et l’histoire de sa vie nous indique la manière de comprendre ce message ; puisque ses épouses symbolisent les différentes interprétations du message de Dieu , alors que son fils adoptif se réfère aux nouvelles idées et connaissances .
Effectivement, l'enfant adoptif du Prophète s'appelle Zaid , mot arabe dont l’origine signifie le "rajout" ou la "fructification" , en l'occurrence ici, celle des nouveaux sens et idées ; d'où l’évocation de la connaissance à travers la vision binoculaire au verset (72), et le mot " rideau ",ou "hijab " (53),qui se réfère à l’iris ,diaphragme régulateur de la quantité de lumière pénétrant dans l’œil ; la lumière qui symbolise la prise de conscience des nouvelles sciences et connaissances sur lesquelles les interprétations du message doivent s'appuyer pour l'adapter .
Au verset (37), après une brève union , Zaid divorce de Zaineb , la cousine du Prophète que Dieu donne en mariage à Muhammad ; actes qui représentent les nouveaux sens et connaissances qui doivent intégrer les interprétations du message pour l'adapter ; ce qui explique l’accumulation des nouveaux mariages, spécialement les épouses parentes du Prophète au verset (50) , puisque cette parenté évoque une parenté ou proximité avec le message ; ainsi que la répétition et l’importance du divorce qui représente la nécessité de rejeter les anciennes explications devenues désuètes ; ce qui est malheureusement rarement le cas, en réalité .
En effet, la plupart des explications du Coran sont faites par des exégètes , qui au mieux manquent d'objectivité, et au pire déforment volontairement les sens de Dieu , en ignorant les nouvelles connaissances, et en se basant sur un hadith sorti de son contexte ; alors qu'au verset (53) , Dieu nous dit clairement que l’explication de Son message doit se baser sur les nouvelles idées , sciences et connaissances , et non sur des " Hadith " ; d’où l'expression " sans chercher à vous rendre familier certain hadith"(53) . . Lorsque ces exégètes légifèrent pour fixer les préceptes de l'islam , ils obéissent à leurs maîtres et chefs politiques corrompus , comme impliqué aux versets (66), (67):
" Seigneur, oui nous avons obéi à nos chefs et à nos grands. C’est donc eux qui nous ont égarés du Sentier "(67) .
Au
verset (18), l’expression "leurs yeux se tournent* " se réfère
à la modification de la direction du regard, et évoque ceux qui
choisissent délibérément de ne pas considérer les nouvelles
connaissances susceptibles d'éclairer certains sens de Dieu , et
détournent les yeux carrément d’un autre aspect par égoïsme , comme la
répétition des mots "hypocrite" et "maladie au cœur"
impliquent, ou par lâcheté , comme impliqué par la
répétition des mots "peur" et "fuite "tout le long de
la sourate, ainsi que le mot" alarmiste"(60) ; d'où
l'expression du verset (5)"nul grief à vous de ce que vous faites par
erreur, mais de ce que vos coeurs font délibérément" .
Ceci
explique la répétition du mot "
soldats" et "combats" , pour suggérer ici la
réflexion qui doit combattre les idées et sens désuets, et les remplacer par
les nouvelles connaissances et interprétations adaptées
; d’où l’évocation d’un fait important de l’histoire du Prophète , à
savoir la bataille du " Fossé" , où un ensemble de tribus
"coalisées" assiégèrent Médine et le Prophète pendant plusieurs jours
et furent finalement chassées et dispersées par un vent violent ; "les
coalisés" qui symbolisent les différentes mauvaises explications qui entourent
le message .
En d'autres termes, le mot "dépôt" symbolise l’obligation que l'homme a
de préserver l’intégrité du message grâce à la réflexion et la révélation de ses vrais valeurs , et des valeurs
de l'islam . Le "dépôt" est la
responsabilité que nous avons de faire preuve d’objectivité lorsqu’on
explique le Coran, de dire la vérité , et d’adapter l’islam à
son époque ;ce qui n’est pas toujours le cas : "Oui , le Dépôt que Nous avions proposé aux cieux , à la terre et aux
montagnes, ils ont refusé de le porter, et en ont eu peur , alors que l’homme
le porta : celui-ci reste, oui, très prévaricateur, très ignorant
"(72) ;
Le mot "prévaricateur " faisant allusion aux différentes déformations des sens de Dieu et à la diffamation du message par ses propres interprètes et des interprètes étrangers ; déformation symboliquement évoquée ici à travers l’expression du verset (53):" Et ce n’est pas à vous de faire de la peine au Prophète , ni de vous marier jamais avec ses épouses après lui " , les mots "mal " ou "nuire " répétés tout le long de la sourate .
Autrement dit, cette sourate évoque le renouvellement constant , et l’adaptation de notre compréhension du message , et certainement pas la vie intime du Prophète ; d'où l'expression du verset (4) "Dieu n’a assigné deux cœurs au sein* d’aucun homme ", car la pureté de l’amour n’admet pas la duplicité de la polygamie ,et la polygamie n'a pas été autorisée par Dieu, comme impliqué par la dernière partie du verset (4) "C’est là votre parole , de votre bouche , alors que c’est Dieu qui parle avec vérité " ; puisque la polygamie a été autorisée par ceux qui ont été influencés par des chefs polygames eux-mêmes .
Le Vivant (al Hayy)
A la sourate "Yâ - Sîn" , les messagers qui se succèdent représentent les nouveaux sens et idées qui ne cessent de se renouveler ; comme impliqué par la répétition des mots "fruit", et "bienfait " aux versets (55)(57) (71) , et spécialement au verset (33) : "un signe pour eux , la terre morte à qui Nous donnons vie et d’où Nous faisons sortir des grains dont vous mangez " ; verset où l'image de la terre morte qui revit représente le cerveau lors de la perception de nouveaux sens; ce qui est impliqué par le mot "présent " aux versets (32 )(75), l’expression du verset (52) "qui nous a fait lever de notre dortoir ? ", et la répétition de l’expression "donner vie aux morts" tout le long du Coran , ainsi que l’expression "Nous donnons la vie " qui est répétée plusieurs fois .
A travers Moïse, c’est à nous que Dieu répète "Ne t’avais -je pas dit que tu n’endurerais pas avec constance, en ma compagnie ? " aux versets (67), (72), (75), (78), (82): la perception adéquate du monde externe a nécessité une adaptation à travers l’impédance. De même les secrets de Dieu apparaissent selon notre degré d'éveil intellectuel et notre capacité à réfléchir : Quinze siècles plus tôt, l’homme aurait-il pu comprendre les mystères de la création, présentés ainsi en termes d’évolution biologique et d’itinéraire de l’ouïe ?
1 commentaire:
Bonjour Farouz c'est Nahla.
Je cherche encore le(s) maillon(s) perdu(s) dans cette chaîne d'idées qui ont, tout de même, une résonance dans le tréfonds d'une âme en quête de sens. Paradoxal; n'est ce pas !
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